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Mon père Nicolas

d’un milieu intellectuel, par ses études, ses voyages, par les revues qu’il recevait, possédait trois frères, lui étant le plus jeune .

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L’aîné, médecin, émigré depuis longtemps en Iraq, y a vécu, y est décédé, il nous resta inconnu. Cependant un de ses arrière-descendants, Jarco, demeure à Beyrouth aujourd’hui.

 

Le second, Pétraki, pharmacien aussi, comme mon père, a dû quitter aussi Diyarbakir, en 1896, fuyant le programme, pour s’établir avec toute sa famille, sa femme, sa fille, ses trois fils, Michel, Kosmi , Jean, en Egypte où tous sont morts.

Joseph Pétraki, médecin, colonel militaire dans l’armée ottomane à Beyrouth, a fini par résider à Constantinople avec sa femme, une Grecque, où ils sont morts sans avoir eu d’enfant.

A ma connaissance, Edouard, un fils du cousin Michel Pétraki, vit en Australie, marié à une Anglaise (connue durant un séjour en Angleterre).

Kosmi n’a jamais été marié.

J’ignore le sort des descendants de Jean.

 

Le troisième, Vassilaki, fonctionnaire à la Dette Publique ottomane à Smyrne, du temps des " capitulations " en Turquie, a passé en Egypte, lors de la guerre gréco-turque avec Mustapha Kémal. Veuf depuis longtemps, il y est décédé en laissant trois fils : Aleco, Cosmi, Miltiades, tous passés en Grèce après l’événement d’exode d’Egypte. Que sont-ils devenus en Grèce ? Nous l’ignorons.

 

Le quatrième frère, mon père, vous connaissez déjà son histoire :
Il est décédé précocement en 1915 à Diyarbakir, à la suite de la grave maladie contractée, le typhus exanthématique, qui sévit dans tout l’Orient durant la première conflagration mondiale des années 1914-1918. Cela survint durant ma présence à Beyrouth.

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